Rançongiciels : la tentation de payer
Partager l’article
Selon un récent sondage, une grande partie des dirigeants d’entreprise américains seraient prêts à payer une rançon pour libérer les données de leur entreprise.
Lorsque des données vitales pour l’entreprise sont prises en otage par un rançongiciel (logiciel malveillant qui crypte les données et réclame une somme d’argent pour en débloquer l’accès), la tentation est forte de régler la rançon pour les récupérer. C’est ce que l’on peut déduire d’un auprès de chefs d’entreprise américains. Ainsi, il apparaît que 55 % des dirigeants de PME interrogés déclarent qu’ils paieraient les pirates pour récupérer leur données « bloquées » suite à une attaque de rançongiciel. Un chiffre qui atteint 74 % dans les entreprises employant entre 150 et 250 salariés. 39 % précisant qu’ils seraient même prêts à verser une rançon importante pour éviter la perte ou la diffusion des données de leur entreprise.
Payer un preneur d’otage n’est jamais une bonne idée. Dans la « vraie » vie comme dans le monde numérique, cela n’a jamais garanti la libération de la victime ni permis d’éviter une surenchère. En outre, cela ne fait qu’inciter les pirates à recommencer, ce qui, déjà en soi, est une raison suffisante pour ne pas donner suite.
La première chose à faire est de circonscrire la contamination. Pour cela, il faut, dès que le message de demande de rançon apparaît sur l’écran, débrancher la machine du réseau afin que les autres ordinateurs de l’entreprise (les stations comme les serveurs) ne soient pas touchés à leur tour.
Ensuite, il est conseillé, si l’on n’est pas soi-même compétent en informatique, de faire intervenir un spécialiste (interne ou prestataire). Ce dernier pourra alors désinfecter la machine (via un logiciel anti-malwares) et tenter de libérer les données en les déchiffrant. Cette opération est très délicate mais néanmoins possible dans certains cas. Il existe en effet certains programmes qui ont été mis au point par les entreprises de sécurité informatique ou par les autorités publiques qui permettent de faire sauter les verrous mis en place par différentes familles de rançongiciels. Plusieurs dizaines de ces petits programmes sont disponibles sur .
Si cette récupération n’est pas possible, il faudra restaurer la dernière sauvegarde.
Sans surprise, la première précaution à prendre pour limiter les conséquences d’une attaque par rançongiciel est de réaliser des sauvegardes régulières des données de l’entreprise. Dès lors, même en cas d’impossibilité de déchiffrement, les conséquences, en matière de perte de données, seront réduites.
Ensuite, dans la mesure où les rançonçiciels « s’attrapent » comme de nombreux autres logiciels malveillants, il convient d’adopter (et de faire adopter par ses collaborateurs) certaines règles de prudence :- ne pas naviguer sur les sites non sûrs ;- ne pas télécharger et installer de logiciels piratés ou proposés gratuitement ;- effectuer les mises à jour de sécurité du système d’exploitation, des antivirus, des pare-feux et de tous les autres logiciels utilisés ;- ne jamais ouvrir un courriel suspect et surtout ne jamais cliquer sur sa pièce jointe ou sur un lien Web intégré dans le courriel.
Mots clés : Tendances Multimédia
Auteur : Frédéric Dempuré
Date : 2019-05-02 12:00:00
À découvrir également
Locaux disponibles à Strasbourg ! 23 Mai 2024
Des bureaux sont désormais disponibles au 3 rue des Cigognes à ENTZHEIM, idéalement situés pour répondre à vos besoins professionnels !Iloos Informatique, nouveau partenaire du Groupe Hans ! 23 Avr 2024
Iloos Informatique, récemment intégrée au groupe Hans, est présentée par ses co-fondateurs Olivier Stoffel et Vincent Bloch. Cette entreprise, fondée en 2003, est spécialisée dans les services et le commerce informatique, ciblant principalement les entreprises de la région Alsace et de Franche-Comté.Échange entre Marie-Eve Fleuchey, professeure d’Anglais à l’ESGM & PRO FORMAT et Emmanuel Macron. 23 Avr 2024
Un échange exceptionnel entre Marie-Eve Fleuchey, professeure d'Anglais chez notre partenaire ESGM PRO FORMAT et le Président de la République Emmanuel Macron.
Sorry, the comment form is closed at this time.