En route pour Paris 2024 : une médaille d’Argent aux Jeux Olympiques Universitaires pour l’athlète soutenue par le Groupe Hans !
Il y a quelques semaines, Agathe Devitry a vécu une aventure exceptionnelle qui l’a conduite à représenter fièrement la France lors des Championnats du Monde universitaires à Chengdu, en Chine. Son parcours lors de cette compétition s’est révélé être une véritable épopée, couronné par une médaille d’argent, un exploit qui a marqué le point culminant d’une saison riche en émotions.
« Nous avons quitté Paris, un soir à 20h, pour s’envoler à l’autre bout du monde. 11h d’avion plus tard, notre avion se pose à Pékin, il nous faudra prendre un autre vol, de 3h cette fois-ci pour rejoindre Chengdu. En arrivant, on découvre ces grandes tours d’immeubles, décorées des drapeaux de chaque délégation présente. La nôtre est au fond d’une grande allée, 3 étages nous sont dédiés. On partage le couloir avec d’autres disciplines.
La température en Chine est très chaude, idéale pour perdre du poids pendant mon régime, mais il est dur de s’entraîner sous des chaleurs intenses comme celles-ci. Puis viens le jour de la compétition, au premier combat, j’affronte une Brésilienne, je m’impose par Ippon (projeter son adversaire sur le dos). Au second combat, je suis opposée à une Chinoise, qui joue à domicile et le public me le fait bien comprendre. Mais tous ces encouragements dans les tribunes à destination de mon adversaire, je me les attribue comme s’ils m’étaient destinés, et ça m’aide à remporter le match.
Arrivée en demi-finale, je suis face à une Coréenne, que je connais déjà d’autres compétitions. Je suis assez stressée, car une place en finale se joue, et quand on est en finale, la médaille est assurée et je ne venais que pour ça !
Le combat est difficile, rugueux, mais je finis par l’emporter sur une de mes techniques favorites, O solo Gari. Puis j’arrive en finale, je suis heureuse, mais la compétition n’est pas terminée. Je suis opposée à une Japonaise, leader dans ma catégorie ce jour-là. Après quelques minutes de matchs, je m’incline, sur une projection debout, puis elle me tient en immobilisation.
Heureuse d’être sur le podium, mais triste d’avoir perdu, je quitte le plateau de compétition finalement sans regret puisque j’ai donné mon maximum.
Après une journée de repos, vient la compétition par équipe. Une épreuve que je redoute, car mon corps n’a pas très envie de répondre présent et de repartir au combat. Au premier tour, on affronte les Japonaises, le pire tableau que l’on pouvait avoir… mais motivées, on se lance sur le tapis. La désillusion arrive vite, on perd 4 à 0, sans pouvoir être repêchées, car le système de repêchage ne fonctionne que lorsqu’on perd en quart de final. Fin de compétition.
Il nous reste une journée en Chine avant de regagner la France, alors on décide d’aller voir les fameux pandas, c’était incroyable. Voilà le jour du départ, 4h du matin, réveil difficile. On part à l’aéroport de Chengdu, 3h de vol direction Pékin. Puis une escale, assez longue, où l’on prend le temps de manger, et d’acheter quelques souvenirs. 11h de vol plus tard, me voilà de retour en France. Point positif, le décalage horaire aura été plus simple à supporter au retour qu’à l’allée.
Une belle compétition qui se termine avec une médaille d’argent et des souvenirs plein la tête ! »
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