Naissance de Capital Initiative Alsace pour le financement des PME
Via le modèle de rachat temporaire d’actifs, notre partenaire Capital Initiative Alsace entend favoriser le financement alternatif ou solidaire de l’économie régionale.
Avec 7M€ de capital et 20M€ mobilisés pour réaliser des rachats temporaires d’actifs depuis sa création par René Hans en 1998, Capital Initiative est un modèle reconnu de financement alternatif ou solidaire des petites et moyennes entreprises. Lesquelles sociétés de moins de 50 salariés représentent 98 % des entreprises françaises et 66 % des emplois. Après avoir décliné le modèle global à l’échelle de l’Ile-de-France, plusieurs entrepreneurs de la région ont décidé de lancer Capital Initiative Alsace sous l’égide d’un ancien banquier, Jean Ellminger. Ce jeune retraité, directeur jusqu’au 31 janvier de la caisse du Crédit Mutuel de Saint-Louis, a pris la présidence de cette société par actions simplifiée à capital variable réunissant des investisseurs de tous horizons. « Capital Initiative Alsace a pour but d’accroître les capacités d’investissement des PME », souligne Jean Ellminger, fondateur aux côtés d’un de ses anciens collègues, Pascal Frey, et de Nicole Fricker.
Une aide ponctuelle limitée à cinq ans
Le principe de Capital Initiative Alsace est de venir en soutien d’entrepreneurs ayant besoin de financements complémentaires à celui des banques, soit lors de reprises, soit pour financer des projets précis. « Nous sommes complémentaires et non concurrents des banques qui sont contraintes de limiter leurs engagements du fait des contraintes imposées par la législation », résume Jean Ellminger selon qui « lorsqu’une banque prête 500 000 €, elle doit en mobiliser autant en fonds propres ». « Nous venons en renfort des entreprises en manque de financement. Nous rachetons les murs ou les machines que nous nous engageons à revendre dans les cinq ans et que nous louons au chef d’entreprise, lui permettant ainsi d’avoir une trésorerie suffisante pour réaliser des investissements », explique Jean Ellminger. Lequel, convaincu de la pertinence du modèle, précise qu’il y a « un vrai travail de fond, une analyse des dossiers pour vérifier la viabilité des entreprises ».
Capital Initiative joue un rôle d’intermédiaire, investissant une partie de ses fonds propres et empruntant le complément pour une rémunération moyenne annuelle de 5 % pour le fonds Capital Initiative depuis 2015. « Le système fonctionnerait encore mieux si une partie de nos investissements bénéficiaient de garanties publiques. Cela rassurerait les banquiers », relève Jean Ellminger.
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